METTRE FIN A L’IMPUNITE DES ENTREPRISES MULTINATIONALES


Un peu plus d’un mois après l’atelier du CASEF sur le renforcement de la région africaine à mettre fin à l’impunité des entreprises multinationales, qui a regroupé une vingtaine d’organisations de défense des droits de l’homme, Les Amis de la Terre-Togo a renforcé, sur le même thème, les capacités des organisations féminines de la société civile. Ce fut lors d’un atelier tenu le 26 août 2022, à Tokoin CESAL.

Cet atelier, comme celui du CASEF, entre dans le cadre du projet de renforcement de la région africaine à mettre fin à l’impunité des sociétés transnationales (STN) dont les objectifs généraux sont : la documentation des cas d'impunité des entreprises à travers le monde, et notamment en Afrique, afin d'exiger des changements de politique visant à démanteler le pouvoir et remettre en cause l'impunité des entreprises, et le modèle actuel de développement dirigé par les sociétés multinationales; la dénonciation des accords commerciaux nuisibles ; et la promotion de règles contraignantes pour les STN et autres entreprises.

Plus spécifiquement, il s’agit de :

Documenter et exposer des exemples concrets d’impacts des activités des STN sur les droits de l'homme ;

    Former 25 structures féminines (ONG/associations et administration publique) sur le traité contraignant des Nations Unies et son processus de négociation ;

    Mettre en place une coalition d’organisations de la société civile (OSC) en faveur de la lutte contre les violations des STN et pour la dignité humaine, avec une feuille de route

Deux communications ont été faites au cours de l’atelier par deux experts de Les Amis de la Terre-Togo :  

Communication 1 : Exemples concrets documentés d’impacts d’activités des STN sur les droits de l'homme, par KPONDZO Kwami, chargé des campagnes

Communication 2 : Le traité contraignant des Nations Unies et son processus de négociation, par AMEGADZE Kokou, Directeur exécutif p.i 

A la suite des deux communications, des questions- réponses ont permis aux participants de mieux comprendre les deux thèmes.

Interrogé sur pourquoi former les organisations féminines de la société civile pour documenter les cas de violation des droits humains par les STN, Monsieur AMEGADZE Kokou Elorm, a dit que : « Nous pensons que les femmes sont des populations vulnérables et il est question de voir comment il faut amener ces populations féminines à s’armer, s’outiller sur les violations auxquelles les femmes peuvent être sujettes et comment on peut mobiliser ces organisations de femmes à pouvoir orienter les actions pour faire en sorte que l’impunité qui caractérise les sociétés transnationales puisse ne plus être de mise et qu’aujourd’hui on demande davantage de redevabilité, de responsabilité des sociétés transnationales par rapport aux activités qu’elles mènent, non seulement au plan local mais également ailleurs. »

A la fin de l’atelier, les organisations ayant donné leur accord pour faire partie de la coalition d’organisations de la société civile (OSC) en faveur de la lutte contre les violations des STN et pour la dignité humaine, avec une feuille de route, ont été ajoutées à celles de l’atelier du 19 juillet 2022, tenu au CASEF.

 

 

 

 


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