Le rapport montre l'ampleur du soutien financier apporté par les banques commerciales, les institutions de financement du développement et les agences de crédit à l'exportation (ACE) à l'industrie des combustibles fossiles en Afrique occidentale, centrale, orientale et australe entre 2016 et juin 2021, ainsi que les institutions financières les plus responsables de ces flux.

Nous avons constaté qu'entre 2016 et juin 2021, les institutions financières publiques et privées ont versé au moins 132 milliards de dollars dans les combustibles fossiles en Afrique. La plupart de ces financements proviennent d'Europe, d'Amérique du Nord (principalement des États-Unis, du Royaume-Uni et de la France) et d'Asie (principalement de la Chine et du Japon). Le rapport présente également dix projets mis en avant et leurs impacts.

Grâce à ces projets, le rapport montre notamment que l'affirmation selon laquelle les combustibles fossiles contribuent au développement économique et social des pays africains, souvent faite par l'industrie des combustibles fossiles et les financiers, est un mythe.

Au contraire, ils ont de graves répercussions environnementales, sociales et climatiques. Le risque d'enfermement dans les combustibles fossiles présente également de graves risques économiques à plus long terme pour les pays africains, qui sont déjà confrontés aux conséquences du changement climatique.

Ce rapport appelle donc à une transition juste, en proposant huit principes de transition juste et des recommandations pour les institutions financières et les gouvernements. 

Vous pouvez consulter le rapport (en anglais)  ici: https://en.milieudefensie.nl/news/07-md-banktrack-fossil-fuels-africa-rpt-hr.pdf